« Justice, que d'injustices
commises en ton nom »

Robert Badinter...

Pourquoi ce site ?

L'application du droit par la Justice nous protège de l'arbitraire. Voilà un bien bel engagement, mais dans un monde où tout est toujours plus compliqué, où tout va toujours plus vite et où l'opaque est omniprésent, a-t-on vraiment les moyens de nous en assurer ? Seule la confiance nous permet de l'accepter, mais quand est-il lorsqu'elle est érodée ?

Ce site est avant tout un site d'opinion qui, en se basant sur des causes réelles, tente de montrer comment la Justice peut trahir sa promesse d’égalité.

« Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice. »

Montesquieu (1689-1755)

Quand le besoin de savoir devient irrépressible

Ce site est né d’une injustice ou plutôt d’injustices. De celles qui trouvent leur origine directement de l’impéritie de la Justice à reconnaitre les citoyens comme égaux.

S’il est largement admis, compris même, que la Justice est à la base du maintien démocratique des pays qui en ont fait leur mode de vie, peu de personnes en comprennent les enjeux, peu en saisissent les subtilités et je me compte parmi celles complètement perdues face à la complexité d’un système pourtant prévu pour que chaque citoyen puisse «s’égaler aux autres (1)».

En partant de l’axiome qui veut que la Justice réponde à l’impérieuse nécessité citoyenne, il me semble que je viens de gagner la [ma] légitimité de vous parler. Notez le mode conditionnel de cette phrase, car très récemment un homme dont la fonction impose sagesse et pondération a affirmé que ma situation ne transcendait pas mes seuls intérêts, tout en soulignant ostensiblement que la manière dont je me faisais voix était gênante et indigne de son temps. Il m’a également été mentionné que la Déclaration universelle des droits de l’homme ne trouvait pas autorité dans son Tribunal et qu’il convenait d’en laisser toute stipulation au vestiaire, balayant d'un même souffle le droit pour tous d’être informé (2).

Sans vouloir user d’une contradiction de principe, mais au contraire en ayant la conviction que la négation de droits rencontre l’intérêt général, je me permets de vous livrer mon histoire, car il est possible que certains d’entre vous s’y reconnaissent.

Il appartiendra alors à chacun d’y trouver les circonstances opportunes de se faire sa propre idée. Évidemment, il ne s’agit pas de dénoncer des personnes, mais bien des pratiques qui visent à nier quelquefois le Droit de tous et trop souvent les droits de chacun.

(1) Alexis De Tocqueville (1805-1859)
(2) Liberté d'expression et liberté de presse

Le bruit de la balance